Ostéopathe à Bayonne spécialisé dans le traitement des fascias
Le traitement du fascia.
Souvent décrites comme de la pseudo médecine, ou encore médecine manuelle, ces thérapies commencent à gagner du terrain dans le champ de la recherche. L’expérimentation scientifique démontre à présent l’effet positif de l’ostéopathie et du yoga sur la réduction des douleurs. En effet, de nombreuses études font le lien entre la réduction des douleurs chroniques et le traitement ostéopathique du tissus conjonctif ou sa mobilisation dans les postures de yoga. En tant qu’ostéopathe, je mets à votre disposition le fruit de mes recherches et de mon expérience dans ce domaine au cabinet de Bayonne et à domicile.
Le tissu conjonctif, cette matrice régulatrice de nos déséquilibres
Les fascias du corps humain sont constitués de tissus conjonctif qui forment un réseau matriciel, un réseau fibrillaire en tension (Guimberteau, 2011) englobant le système musculo-squelettique. Il a une capacité de mouvement, de transmission d’informations qui permet au corps de s’adapter en permanence aux contraintes physiques et émotionnelles qu’il subit. Il peut être mobilisé à distance par le mouvement (Wilke 2016) ou les pressions manuelles.
Hydratation des fascias
Les manipulations ostéopathiques comme toutes les méthodes de pressions lentes et profondes ont la capacité de renouveler l’hydratation des tissus en agissant sur la réserve d’eau du tissu conjonctif. Elles ont pour effet de réorienter les fibres collagènes et de produire de l’acide hyaluronique responsable de la bonne mobilité du tissus conjonctif. (Kingler, 2014)
Activité physique et Sédentarité: effets sur les fascias
Il est désormais démontré en quoi l’activité physique agit sur la physiologie même du tissu conjonctif. Cette dernière est directement liée à l’apparition de douleurs (mal de dos par exemple) . En effet le tissu conjonctif s’épaissit chez les sujets sédentaires, c’est à dire les personnes n’exerçant pas d’activité physique. Le Dr Langevin a observé en 2011 sous contrôle échographique des différences de glissement entre les différentes couches de tissu conjonctif (fascia thoraco-lombaire). Il ressort de ces observation que les sujets algiques n’ont pas une bonne capacité de glissement et que cela peut être modifié par la pratique d’étirements. L’ étirement et l’ activité physique permettent une cicatrisation de meilleure qualité (par exemple dans le cas de blessures musculaires) et améliore la régulation de l’état de tension du tissu conjonctif par les fibroblastes.